Les magazines de l’époque
Premières pages
Les « magazines » existent depuis déjà des siècles. Mais quand est-il des premiers vrais magazines ?
Leurs prédécesseurs étaient des brochures ou des tracts qui étaient seulement publiés pour des occasions spéciales. D’ailleurs c’est comme cela que les informations économiques, politiques ou religieuses étaient transmises à la population.
Après quoi les deux premiers périodiques au monde sont nés en 1605.
D’abord “Les Nouvelles d’Anvers”, publiées à Strasbourg.
Puis ensuite c’est à Londres en janvier 1731 qu’apparaît pour la première fois une publication intitulée The Gentleman’s Magazine.
Ces parutions n’étaient destinées qu’aux hommes ! Mais pour les femmes ou les familles, rien du tout, vous imaginez ?
La lecture charme les maux, elle console des malheurs.
Christine de Suède ; Les maximes et pensées (1682)
Les premiers magazines tous publics
Donc il faudra que ces dames attendent les années 1830, pour voir les magazines se tourner vers un public beaucoup plus large et adopter l’illustration.
De la lecture pour tous, enfin !
“L’illustration” est un magazine hebdomadaire français publié de 1843 à 1955 sous le nom de France Illustration.
Par la suite, autour de 1900, naissent les premiers grands magazines français comme “La Vie au grand air” (magazine sportif), “Femina” (magazine féminin) ou “Je sais tout” (mensuel encyclopédique illustré, destiné à la famille).
Désormais les hommes, les femmes et les enfants, tous pouvaient enfin se divertir.
La gente masculine avec les dernières nouvelles politiques ou les résultats sportifs.
Ainsi les femmes pouvaient elles, suivre la mode, quant aux plus jeunes à eux les histoires du soir !
Depuis il y a eu vraiment beaucoup d’évolution, si bien que les sujets se sont diversifiés.
Chaque personne peut lire ce qui lui fait plaisir, il y en a vraiment pour tous les goûts !
Actuellement, il y a déjà plus de 3000 titres de magazines sur le marché français !
La lecture est l’aliment de l’esprit.
Sénèque ; Les lettres à Lucilius – Vers 64 ap. J.-C.